La consoude malgache

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La consoude malgache

Consoude vivante – Les feuilles sont velues et épaisses Source - Maela G
Consoude vivante – Les feuilles sont velues et épaisses Source – Maela G

A Madagascar, la consoude est une plante aux mille vertu. Il s’agit (merci Wikipédia) d’une « plante herbacée vivace du genre Symphytum, appartenant à la famille des Boraginacées ».

Mais, même sans connaître tous ces noms scientifiques, les habitants de la grande île rouge ont depuis bien longtemps compris et profité de ses qualités. Découvrons les ensemble.

Tout d’abord, il semblerait que les feuilles de consoude soient utilisées en infusion dans un bouillon (fait d’eau, de jus de tomates, d’oignons et d’os ou petits morceaux de viande) appelé « romazava ». Ce bouillon est traditionnellement servi en même temps que l’assiette de riz accompagnant inéluctablement tous les repas de tout malgache qui se respecte. L’infusion permet d’enrichir l’alimentation en calcium et autres minéraux. Cette plante a donc l’avantage d’agrémenter vos bouillons de saveurs nouvelles mais aussi de contribuer à une alimentation plus nourrissante.

De plus, selon les gens du pays, « c’est bon contre les maux de ventre ».

Si toutefois, vous êtes perplexes à l’idée de boire un bouillon de feuilles de consoude, vous pourrez toujours piler et appliquer ces mêmes feuilles sur une plaie de toute nature
(brûlure, coupure, écorchure, …) pour une guérison plus rapide. Un bandage n’est efficace pas plus de quelques heures et il ne faut pas hésiter à renouveler l’application de cette pommade dès que la « blessure se remet à faire mal ».

La consoude est régulièrement cultivée par les paysans malgaches aux abords des cultures. Cela, pour deux raisons : la première, disent-ils, est que la consoude sert de très bon engrais lorsqu’elle se réduit en compost; la seconde est qu’elle aurait des vertus insecticides et protégerait donc davantage les cultures sans les polluer.

N’hésitez donc pas à en planter dans votre jardin ou potager ! Et il ne reste qu’à croiser les doigts pour que la consoude française soit aussi miraculeuse que sa consoeur de l’hémisphère sud.

Maëla G