JPL – Les plantes acclimatées de Patricia

Classé dans : Rencontres Mensuelles | 0

Patricia Marc’hic nous a fait la gentillesse de venir nous présenter son jardin de 1 000m2 à La Forest Landerneau.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce jardin acquis en 2018 était déjà planté de quelques arbustes. Il est exposé plein sud à mi hauteur d’une colline qui descend vers la rivière Elorn, donc bien abrité des vents du nord. La terre est plutôt caillouteuse et bien drainée du fait de la pente.

Pour acclimater les plantes que Patricia apprécie, elle a commencé par entourer, ou presque, son jardin de palmiers Trachycarpus  destinés à atténuer la force des vents d’est et ouest et à former une canopée de protection. Un carré de pelouse au milieu, qui diminue au fil des années, au profit de plantes en périphérie du jardin.

Certaines plantes font protection à d’autres, plus basses, qui peuvent ainsi prospérer à l’abri.

Les plantes nouvellement installées sont arrosées les 2 premières années, ensuite elles se débrouillent.

Patricia ne travaille pas dans son jardin en hiver, il fait trop froid pour elle comme pour ses plantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les plants d’agrumes prospèrent bien et donnent des fruits. Ces parterres sont bâchés avec du géotextile et paillés pour l’esthétique par des écorces de pin, du broyat etc pour garder l’humidité nécessaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Erythrina herbacea est une plante aux racines rhizomateuses. Elle est considérée comme arbustive dans les régions les plus chaudes, et produit un petit arbre de 5 m de hauteur. Là où elle subit des gelées plus franches, les parties aériennes de la plante sont abimées, voire disparaissent complètement. Ainsi recépée, l’érythrine herbacée, repart vigoureusement du pied, et ressemble alors à une plante vivace herbacée aux tiges dressées et peu lignifiées à la base, s’élevant de 0,90 m à 1m 80.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cyathea Brownii. Fougère arborescente.

Elle serait la plus grande de son espèce, avec une hauteur de 20 m et des feuilles de 5 m de long.

Elle est endémique de L’île de Norfolk dans l’océan pacifique, près de l’Australie et de la Nouvelle Zélande.

Dans son environnement, les températures descendent jusqu’à 6°C et elle pourrait résister à des températures de -3°C pour de grands sujets.

 

 

 

 

 

 

Les fuchsias sont un genre de plantes de la famille des Onagracées, originaires d’Amérique latine et de Nouvelle-Zélande. Ce sont des arbrisseaux, plus rarement des petits arbres ou des arbustes, qui ne supportent pas, pour la plupart, les gelées (certaines espèces comme Fuchsia magellanica sont rustiques). Il en existe une centaine d’espèces. De nombreuses variétés sont cultivées comme plantes d’ornement pour leurs fleurs pendantes très décoratives souvent bicolores, de couleur pourpre, ou rose et blanc.

Le Fuchsia triphylla ‘Fulgens’, encore appelé Fuchsia lumineux, ou Fuchsia brillant, est une très belle vivace arbustive qu’inonde une interminable floraison, en grappes terminales éclatantes portant de minces fleurs tubulaires orangées à rouges. Elles sont produites en abondance sur un très beau feuillage vert pourpré, se balançant au gré du vent. Cette espèce botanique est rustique jusqu’à -10°C, en conditions optimales. Elle tolère mieux le soleil et la chaleur que les autres fuchsias. On la cultivera en pleine terre ou dans un grand pot à remiser en climat froid, au soleil du matin, dans un sol frais et léger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Fuchsia triphylla ‘Fulgens’ est une vivace à souche ligneuse de la famille des onagracées qui forme un petit arbuste au port semi-érigé. D’un point de vue botanique, il s’agit d’un arbrisseau lithophyte (qui vit sur les roches) aux racines tubéreuses. Il trouve ses origines au Mexique, mais aussi aux Antilles, où on le trouve croissant sur les rochers, dans les forêts de chênes, parmi les mousses et les fougères, à une altitude inférieure à 1500 m. Il peut atteindre 3 m dans son environnement naturel, ou protégé des gelées sévères. Sous nos climats, il atteindra 1m à 1.50 en tous sens. Ses tiges rougeâtres portent de grandes feuilles ovales et elliptiques, longues de 20 à 25 cm. Elles sont brillantes, vert moyen plus ou moins teintées et bordées de pourpre selon que la plante pousse à l’ombre totale ou partielle. Elles constituent un bel arrière plan pour les fleurs. Celles-ci paraissent du printemps à l’automne, regroupées en grappes fournies, en partie terminale des rameaux. Elles sont de forme tubulaire, parfois longues de 15 cm, et pendent au bout des pétioles rouges. Elles sont composées d’un long calice charnu à quatre sépales effilés en pointe, dans lequel une corolle est enchâssée. De celle-ci émerge enfin de longues étamines. L’ensemble est d’un écarlate orangé, les sépales étant lavés de jaune-vert vers la pointe. Le feuillage, caduc, ainsi que les  parties boisées, sont détruites dès -4°C. La souche périt lorsque le gel persiste, aux alentours de -7°C. La rusticité est améliorée en sol drainé, à une exposition abritée des vents et des fortes pluies hivernales, sous un épais paillis protecteur, avec voile d’hivernage.

On sait la plupart des fuchsia comestibles, avec le fuchsia arborescens on passe dans la catégorie supérieure.

De nombreux fruits, en grappes denses et un gout assez proche du kiwi, très doux, sans acidité relativement peu sucré lui a valu le nom anglais de myrtille mexicaine.

En été, les adorables petits tubes magenta du Fuchsias Arborescens sont remarquables par leurs finesse et elles font merveille associées aux hortensia.

Les baies suivent rapidement, on les récolte généralement en septembre quand les oiseaux ont pensaient à vous en laisser…..

c’est un bel arbuste persistant sous climat doux, la souche protégée peu résister à – 10C, c’est un fuchsia qui profitera évidement du climat océanique, frais.

Comptez 2 mètres, sol neutre à acide.

 

 

Fuchsia simplicicaulis est une espèce de arbuste de la famille des Onagraceae . Il est endémique au Pérou .

Fuchsia boliviana est un arbuste érigé, aux tiges souples, peu ramifié. Il est recherché pour sa floraison abondante et longue. En serre, il peut encore fleurir en plein hiver. Originaire d’Amérique du sud (Bolivie, Pérou, Argentine), il fut introduit pour la première fois en Europe en 1873.
Le genre est dédié au botaniste allemand Léonard Fuchs.
Cette espèce n’est pas rustique.
Notons l’existence de la variété alba dont les fleurs présentent un tube et des sépales blancs et des pétales rouges.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Lapagérie rose (Lapageria rosea) appelée aussi Copihue, Lapagérie du Chili ou Clochette du Chili, du fait de ses origines qui se trouvent dans les forêts humides de ce pays d’Amérique du sud. Décrétée « fleur symbolique de la nationalité chilienne » par Pinochet en 1977, le Lapageria rosea voit donc sa cueillette interdite dans le pays, ce qui est préférable puisqu’elle y est devenue rare. Son nom botanique rend hommage à Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie plus connue comme étant l’Impératrice Joséphine, épouse de Napoléon 1er, qui était passionnée de botanique. Quant au nom chilien, Copihue, son origine Mapuche lui attribuait une représentation symbolique d’amour, de courage, de liberté.

Lapageria rosea, fleur nationale du Chili

La Lapageria rose se présente comme une plante grimpante, ligneuse, volubile dont la rusticité est moyenne (-5°C).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les palmiers de Patricia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Parajubaea torallyi est un palmier bolivien élégant, de croissance rapide et adapté aux conditions difficiles. Son seul défaut est une rusticité relative, en particulier en sol lourd et humide. Originaire des vallées andines sèches et poussiéreuses où il pousse entre 2700 et 3400 m d’altitude, soumis à des gelées fréquentes, il est déjà abondamment planté au Portugal et en Espagne où l’on apprécie le long des avenues sa silhouette élancée couronnée de grandes feuilles vertes à gris-vert finement découpées. Devenu rare dans ses contrées d’origine en raison de la gourmandise de l’Homme, ce palmier aux fruits comestibles trouvera peut-être refuge dans votre jardin. Il tolère le calcaire, résiste à la sécheresse et au froid jusqu’à -7°C!

Plante arbustive à croissance rapide de la famille des arécacées, très apprécié comme plante ornementale, le Parajubea torallyi s’épanouit en haute altitude dans des habitats secs, ne recevant que 550 mm d’eau par an, sur le sol  rocailleux des pentes abruptes, en forêt sèche, subissant des étés secs mais aussi des températures relativement froides en hiver. Il est aujourd’hui menacé dans son habital naturel, très restreint.

La plante, qualifiée d’unicaule, ne produit qu’un seul ‘tronc’ appelé stipe, pouvant atteindre 10 m de hauteur et 20 cm de diamètre à un âge avancé. Il porte à son sommet une couronne dense, large de 5m au minimum. Le stipe est couvert d’une épaisse couche de fibres et de feuilles, il présente un aspect effilé pendant les 10 à 15 premières années, puis devient colonnaire. La couronne peut compter jusqu’à 20 feuilles pennées longues de 3 à 5m, rigides, coriaces, érigées à légèrement retombantes en périphérie, de couleur vert foncé et striées sur le dessus, légèrement argenté au revers sur les jeunes feuilles.  Ce bouquet de feuilles cache en son centre l’unique méristème responsable de la croissance de ce palmier. La vitesse de croissance est directement liée aux conditions plus ou moins favorables du milieu: plus rapide en sol profond, fertile et frais, un peu plus lente dans le cas contraire. La floraison n’a lieu qu’au bout de nombreuses années. De larges inflorescences, dépassant 1m, couvertes de velours brun, apparaissent entre les feuilles inférieures. Elle sont composées de nombreuses fleurs unisexuées, mâles ou femelles. Après fécondation, elles donnent naissance à des fruits semblables à des petites noix de coco de  5 à 10 cm de diamètre rassemblées en grappes pesant jusqu’à 15 kg. Les fruits arriveront à maturité en climat favorable.

Cet élégant palmier qui a fait son apparition récemment dans le sud-ouest de l’Europe et en Californie semble promis à un bel avenir. Il est peu exigeant en eau et en chaleur, accommodant en matière de sol s’il est drainant et fait rapidement beaucoup d’effet dans un jardin de climat doux. En pleine terre, on le placera en isolé, non loin d’une piscine par exemple, en compagnie de bananiers, ou de yuccas, dans un décor d’inspitation exotique. Mais cette espèce très résistante à la sécheresse exprimera tout son potentiel dans un jardin de style méditerreanéen, accompagnè de Cycas, ou du Cyprès de Duprez (Cupressus dupreziana), veritable relique saharienne presque éteinte dans son Tassili des Ajjers natal. Un peu difficile à associer en raison de sa forte personnalité, on peut néanmoins le planter par groupe de 3 sujets et l’entourer d’un tapis de thyms, d’un semis de Pavots de Californie, ou d’une banquette de Félicia. Un jardin contemporain l’adoptera au-dessus d’une marée de galets blancs. 

Les Protea sont des arbustes méditerranéens typiques des fynbos d’Afrique du Sud. Les fleuristes apprécient la longévité de leurs fleurs souvent démesurées parées de couleurs éclatantes. Le feuillage coriace vert ou bleuté rappelle celui de l’eucalyptus.

Le banksia birthday candles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le banksia impresa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La protea Clark’s red

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La protea Nerifolia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La protea pink ice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La protea susara

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le stenocarpus sinatuus